Epuisé de sa journée passé à charger les blocs de pierre dans le navire, Octavius tomba les yeux mis clos sur l'enseigne qui lui indiquait qu'il pourrait étirer sa carcasse et lever son coude lorsqu'il aurait passé la porte qui se trouvait en dessous.
Il n'était d'ailleurs pas le seul à avoir remarqué la pancarte qui se balançait au grès du vent iodé du port. Nombreux dockers capitaines, diplomates ou simples marins passaient dans cette auberge où le vin comme l'amitié étaient d'importation.
Le brouhaha joyeux et capiteux l'enveloppa tel un couverture chaude. Les odeurs de vin, de marins et de cuisine commençairent à le remplir d'un sentiment de sécurité. La vue de son ami Julius acheva cette transformation qui venait de s'opérer en lui. Il était passé en une dizaine de secondes de la lassitude qui vous fait trainer le dos des mains à terre à ce sourire qui sait qu'il a à passer dans les instants proche de bons moments avec des personnes de tous horizons.
Vous qui passez près de cette enseigne, n'hésitez plus, votre coupe vous attend.